C’est un toujours un spectacle qui fascine les passagers, lesquels n’hésitent pas à sortir sur les différents ponts du navire pour l’admirer. L’une des plus hautes écluses du monde se trouve au Kazakhstan, à Oskemen. Elle mesure 42 mètres de haut !
Beau comme un moteur de camion !
Sur un navire-type qui transporte une centaine de passagers, il faut savoir que le moteur du bateau est équivalent (comprenez aussi puissant) qu'un moteur de camion. Il peut y en avoir plusieurs. Un moteur consomme en général 1 litre par heure. Pour vous donner un ordre d’idée de la consommation globale sur une croisière d’une semaine, prenons l’exemple de
la dernière croisière Danube. Selon les estimations du commandant en second avec qui nous avons parlé, elle est évaluée à environ 100000 litres. Pour rappel, le navire faisait un trajet aller-retour au départ de Vienne en passant par Melk, Bratislava, Kalocsa, Budapest et Esztergom.
Piloter un navire fluvial, facile !
Bien souvent, le cockpit d’un appareil apparaît très complexe et au quotidien, seules quelques commandes servent. Tout comme sur les avions, les navires fluviaux modernes et qui parcourent de longues distances sont équipés d’un pilote automatique. Sachez-le, le gros de l’itinéraire est assuré par une machine. Pour ce qui est des manœuvres d’accostage, de départ ou de passage des écluses, le capitaine et son staff sont bel et bien à la barre. Et cette dernière prend la forme de petits joysticks correspondant aux différentes hélices et à la direction qu’ils souhaitent leur donner. Tout cela pourrait presque ressembler à un jeu vidéo. On peut les observer sur le cliché ci-dessous prenant la forme de poignées métalliques :

Passée notre accroche simpliste du titre de cette rubrique, rappelons que les capacités des pilotes sont remarquables et le fruit d’une longue expérience. Bien sûr, cela n’a rien d’évident !
Un long fleuve pas si tranquille
Manœuvrer un navire de plusieurs centaines de tonnes (le Vivaldi de la compagnie de
croisière CroisiEurope fait 1700 tonnes) n’a rien d’un jeu d’enfant. Et pour cause, l’anticipation est la première des qualités requises pour éviter des rencontres inopportunes. C’est que la navigation sur ces chemins d’eau est parsemée d’embûches. Ces dernières peuvent prendre la forme de morceaux de bois ou d’objets divers qui flottent, mais aussi celle de voies d’eau beaucoup plus étroites. Sans compter la difficulté du passage des écluses où le navire est clairement confiné dans un espace restreint. Toucher de la main les parois de l’écluse serait presque possible sur certaines écluses.
Le commandant est plus accessible que sur un navire maritime
Et puisqu’ici, nous évoquons beaucoup l’équipage, sachez que la rencontre du capitaine et du personnel naviguant est nettement plus aisée en fluvial que lors d’une croisière maritime. C’est d’ailleurs un aspect assez appréciable de ce type de croisière où il n’est pas rare de croiser le capitaine lors des journées à quai (autant dire quasiment tous les jours). La petitesse du navire y fait également beaucoup. Vous l’avez compris, vous ne serez pas contraint(e) d’attendre la photo du capitaine en fin de croisière pour le voir et échanger quelques mots avec lui !
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